I
J'ai déchiré mes poèmes en petits morceaux de vent comme l'on déchire le silence de mille murmures. Et mille murmures d'azur se sont éparpillés, emportant avec eux quelques nuages, quelques hortensias, et une infinité d'inachevé. Alors, j'ai écouté un instant l'écho du pollen en papier comme pour me souvenir qu'il n'y avait aucun son : mon cri était perdu, oublié dans les lointaines choses invisibles. Et là, l'univers entier a pénétré dans mon âme béante, le soleil et le ciel se tenaient enfin là, rugissants, écrasant ce qui restait des murmures d'antan.
Je meurs encore.
Écrit par Poesie nocturne
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Catégorie : Divers
Publié le 26/04/2016
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Commentaires
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Posté le 26/04/2016 à 14:34:57
Merci pour le partage de ce beau poème en prose. | |
jacou |
Posté le 26/04/2016 à 17:33:45
Un joli texte. | |
Axelle14 |
Posté le 26/04/2016 à 23:15:13
C'est superbe, merci pour ce poème,j'aime beaucoup | |
Eleidora |
Posté le 27/04/2016 à 07:43:54
J'étais venu hier ,,,, en me disant peut être que demain je saurai quoi dire ...aujourd'hui le murmure de ce poème me laisse une profonde tristesse est ce le poids de la vie.... Bise |
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MARIE L. |