En obstruant ce que je suis
De pensée qui n'ont pas de fin,
Je m'empêche de dormir la nuit
Je rumine sans comprendre les desseins,
De mes propres réflexions qui envahissent
Chaque recoins d'un vide impossible,
Dans cette conscience sujette aux vices,
Il n'y a que ces idées qui me fossilisent,
Trop de choses indéfinissables
De paradoxes intangibles,
De substances pourtant abstraites,
De savoirs absurdes, de quelconques êtres,
Tant de matières intouchables,
Et de bidules dans l'océan des possibles...
Je me rends zinzin
À force de trop penser,
Le calme revient...
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Écrit par Plume borgne
petit a petit viens l'appétit.
Catégorie : Divers
Publié le 12/05/2024
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Commentaires
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Posté le 12/05/2024 à 11:01:42
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C'est sûr que dans l'océan des possibles, il y a pas mal de bidules qui flottent. Les gens sont vraiment pas respectueux de l'environnement ! J'aime en particulier les deux premiers vers : "En obstruant ce que je suis de pensées qui n'ont pas de fin", c'est rythmé, fluide et original. Bises 💋 |
Bella de Vnirfou ![]() |
Posté le 12/05/2024 à 12:36:50
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Merci Bella pour ton appréciation. Bisous |
Plume borgne ![]() |