Je me baladais sur les bords d'une rivière
quand je les ais vus...
eux,
ces canards en colère,
ces véners veinards
ces canards énervés,
de n'être que canards verts
ou vert de n'être que canards,
coin coin et toi
oui moi coin coin
si mais non mais coin coin quoi
enfin coin coin quoi,
plus je les approchais plus ils étaient véners
ces canards verts qui se dirigeaient vers
l'endroit où moi je n'étais pas,
moi moi moi moi moi moi moi
je voulais les voir venir vers moi,
pour les attraper et les embêter
pour les déplumer pour les déguster
pour les frisouiller et les fritapouiller,
j'en ais les pattes d'oies
de les avoir manqué ces canards vert de marre
non de rivière qui barbotaient ces veinards,
c'est peut être parce que je les enviais
à en chopé une grippe aviaire
je les voulais, je les sentais, je les parlais,
est ce qu'un canard se parle pour moi oui
ils se parlent et s'écrivent comme les canard qu'ils sont,
s'il n'en était pas on ne serait pas encore là à en débattre,
s'ils en sont j'ai bien raison à voir,
ont ils peur du noir je ne crois pas?
ont ils une raison de barboter ainsi?
pourquoi ont ils des plumes?
s'embrasse t'ils?
sont ils les rois ici bas
moi je le crois je l'assure ils le sont,
c'est ma théorie du canard roi barboteur de marre non de rivière.
ces canards rois je les vénère
et si tu a quelque chose envers les canards verts de rivière,
c'est sur c'est que tu n'est pas clair
oui tu n'as pas "l'esprit" clair,
c'est tout un savoir,
seul moi pourrait savoir les mâchouiller
seul moi pourrait les savoir
seul moi pourrait les laver,
ces merveilleux veinards
ces merveilles véners
ces mers vénéneuses,
non je m'embrouille on va rembobiner,
ces merveilleux veinards
sauvages et non d'élevage
comme de ceux que l'on gave en cage
pas de la mauvaise volaille,
non eux ils sont vrais
vraiment véners ils veulent qu'on les écoute dire
coin coin de loin
loin loin de coin,
ou coin loin de coin coin
au moins ils auront dit coin coin
et on les auras entendu, tendu, juste là à entendre
crispé de ne pas pouvoir les éviscérer,
évincé de leur province le ciel
si vaste et si bleu ou si gris
suivant l'humeur du soleil et des nuages,
on les voit encore au loin voler
vers d'autre rives vertes comme eux.
Écrit par Plume borgne
petit a petit viens l'appétit.
Catégorie : Divers
Publié le 02/04/2019
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Génial et très inventif ce poème sur la colère des canards ! Je ne les verrai plus du même oeil, j'aime beaucoup ton univers Plume Borgne, merci et bonjour à ta maman Hypothèse :) | |
grêle |
Des canards qui vous en font voir de toutes les couleurs, j'ai aimé ce style un peu à la comptine pour décrire toutes les émotions qu'ils font sentir | |
fee-de-ble |
"verts", "veinards", "vénère", "enviais", "voulais" : je suis fan d'allitérations dans le langage, c'est la poésie vers laquelle je tends aussi, qui a des atouts quand elle est portée, comme ici c'est le cas, par la volonté de dire ! Merci Plume borgne. | |
jacou |
Merci de vos commentaire je les ais tous lu et apprécié. | |
Plume borgne |
des colverts sur la rivièrouge qui cancouinent sous lepontvert ils vont au cafédu coincoin manger les miettes de brassens je les connais bien ils arrivent à 4h après le repassage et le patron leur donne des restosol il les appelle bernadette et jonas | |
mayssa |
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