Plusieurs sur ce monde à avoir,
Cette maladie,
Qui brise la vie où l'on ne peut plus savoir,
Ce qu'est la liberté, cette satanée syringomyélie.

Une affection neurologique,
Qui se relève chronique,
Perte de sensations tactiles et douloureuses,
Voici la définition qui cache une vie malheureuse.

Comme la vie est tellement injuste,
Elle anéantit toujours les personnes les plus justes,
Une personne aimant profiter des joies de vivre,
Se retrouve à présent en train de survivre.

Oui de survivre,
Et non de vivre,
Car cette maladie affecte et réduit tellement,
Que le seul souhait est de quitter ce temps.

Personne ne comprend leur choix,
Personne ne se met à leur place,
Seul peu de monde y compris moi,
Peux comprendre que leurs vies ils n'ont plus de trace.

L'euthanasie,
Sujet évité par la famille, l'entourage, les amis….,
Mais tellement répétée dans la tête de la personne concernée,
Comme un remède aux blessures pour les quitter.

Quitter la vie,
Quitter l'enfer, les injections, les médicaments, la douleur,
Quitter sa famille, amis…..,
Quitter cette maladie qui affaiblit, partir de la terreur.

Ils ne veulent pas qu'ils les abandonnent,
Moment de douceur, de bonheur, de joie ils ont vécus,
Mais à présent ce n'est plus possible, sa douleur cogne,
Et ces moments, ces choix les émeut.

Cet acte en France n'est pas permis,
Mais pourtant cet acte abrège les souffrances,
Syringomyélie rimerait-elle avec euthanasie,
En tout cas quand on l'a, la vie n'est pas heureuse.

C'est une décision, une confiance, une préférence,
Qui mènera la personne à la délivrance,
Quittera ce mauvais sort,
Pour ne plus être essoufflé de ces efforts.

Je n'ai que 14 ans,
Mais j'ai réussi à comprendre ces gens,
Plus particulièrement une personne,
Car dans sa tête je pense comprendre ce qui résonne.

Je me suis permis de vous écrire cela,
Car cette maladie vous ne la méritez pas,
Encore moins la souffrance qu'elle vous inflige,
D'où, tristement, la vie se fige.