J'aurais dû crever de la pneumonie
Au fond de ma tente, au fond du plaisir
De laisser ton froid me prendre et transir
Pour m'en aller seul sans cérémonie.
Si près de l'amour que le sort me nie
Le chant des grêlons battait mon sentir
Tandis que mon cœur venait se blottir
Au creux de la fièvre et sa symphonie.
J'allais trépasser ravi par ton air
Quand mon avarice invoqua l'impair
En cherchant des soins non loin de ton âme.
En sauvant mon corps, j'hébergeais l'espoir
De pouvoir enfin t'entendre et te voir,
Commettant ainsi mon offense infâme.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 09/04/2017
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Commentaires
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Posté le 09/04/2017 à 20:54:43
Fidèle lectrice de vos poèmes, je vous dis encore bravo ! Cérémonie, symphonie, j'ai aimé la mélodie de votre écrit. À ma lecture, on aurait dit que ce poème était lu dans une église... La dernière strophe est très belle ! | |
suane |
Posté le 09/04/2017 à 21:49:51
Merci Suane. Maintenant que tu le dis, je perçois en effet ce que tu notes et je dirais que ce sont peut-être les vers décamètres que j'ai utilisé au lieu des alexandrins que je trouvais trop beaux et majestueux pour le thème. C'est mon problème : bien qu'il paraît que j'arrive à pondre quelques belles choses, j'ai beaucoup de difficultés à distinguer le bon grain de l'ivraie ou simplement j'ignore pourquoi cela plaît ou pas. Merci donc de ton apport. Cela m'aide beaucoup. :-) |
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Pierre de Coeur |