J'ai capturé ton âme entre les laids pixels
D'une photo volée à ta bonté contrainte
Qui te voit « dégueulasse » au-dessous de sa crainte,
Mais enchante mon cœur de charmes surréels.

Ils rasent mon esprit tels d'argentins pétrels
Plongeant pour y pêcher avec des cris de Sainte
Les plus beaux brins d'antan marqués de ton empreinte,
Baignés de ton essence et tes sels virtuels.

La raison pour laquelle une si pauvre image
Transmet le merveilleux n'est pas le fait d'un mage,
Mais de celle qu'il aime et qui le sidéra.

Voilà pourquoi j'espère évoquer en poème
La suprême grandeur de ma dame suprême,
Même si je ne suis rien qu'une caméra.