Antan j'avais été le plus grand des fauteurs,
et tu me pardonnas me donnant le courage
de me faire poète en ton divin hommage,
mais au lieu choyer, j'éveille tes douleurs.
Fut-ce vouloir te voir, ma supplique et mes pleurs,
ou bien ma maladie et mon fiévreux message
ou ma simple présence où ton âme soulage
l'erreur impardonnable agent de mes malheurs ?
Si mon cœur t'infligea des blessures cruelles,
je ne peux les payer sans que tu me révèles
la faute qui t'irrite au point de me bannir.
Si dans mon châtiment figure l'ignorance
mes questions tairont, observant ta sentence,
mais je dois le savoir afin de t'obéir.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 11/02/2017
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Commentaires
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Posté le 11/02/2017 à 16:49:45
je trouve que vos meilleurs poèmes sont ceux où vous évitez ce suintement, cette auto flagellation et cette modestie romantique difficilement supportable - surtout à cette quantité là peut être vous faut il croire à de grandes choses pour vivre et écrire, en tout cas, ces choses là sont lassantes et revues c'est dommage parce que vous écrivez bien et mon intervention est plutôt cela, un soupir, plutôt qu'une quelconque attaque ou critique bien à vous |
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Poesie nocturne |
Posté le 11/02/2017 à 19:13:17
C'est vrai ce que dit avec ces mots Poésie nocturne, tu as réellement une belle écriture, les mots sont toujours recherchés, tu es capable de sortir de ce registre et de présenter d'autres thèmes, avec un côté plus positif ! | |
CRO-MAGNON |
Posté le 12/02/2017 à 00:12:42
Je te remercie vraiment pour ta sincérité, Poésie nocturne, car un de mes problème est précisément que je suis incapable de distinguer le bon grain de l'ivraie dans mes écrits. Souvent je trouve géniaux des trucs que mes lecteurs trouvent imbuvables ou excessifs et d'autres fois mes lecteurs admirent des choses que je ne garde qu'a cause de l'effort inverti. Cela dit, et comme j'ai déjà exprimé dans mes vers, je ne suis pas un vrai poète car je n'écris pas pour le simple plaisir de la faire. Sans ma muse, je serais en train de danser un rock comme un dingue dans une concentre de bécanes, bière dans une main et joint dans l'autre. Surtout un samedi soir... :-) Comme je suis conscient de ce défaut, et pour essayer de mettre un peu d'allégresse dans mes vers, j'essaye de parle plus de sa bonté, de lui dire merci, de la louer plutôt que d'exposer ma peine, mais je ne peux pas éviter cette peine et l'écrire m'aide à la supporter. De plus, souvent il s'agit de choses que je dois dire à ma muse, comme dans ce cas, ou le message est vraiment les deux tercets et la chute tandis que le reste n'est qu'introduction (et il fut rédigé ainsi). |
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Pierre de Coeur |
Posté le 12/02/2017 à 00:25:19
Merci pour le compliment, Cro-Magnon, mais je crois que ce que j'ai c'est que je suis très têtu. Mon style "naturel" est celui que j'utilise ici, en prose, pour répondre, ampouleux, excessif, verbose à l'extrême, répétitif et plutôt morne si mes excès ne tempéraient pas cet aspect. Me dire que je devrais présenter d'autres thèmes, c'est comme si tu demandais à Don Quichotte de distribuer le courrier au lieu de combattre les géants. Bien sûr je peux parler de belles choses... De ma muse... :-) La plupart de mes sonnets sont ici et en ordre chronologique, un journal de mon aventure et tu peux voir qu'un seul entre plus de 200 n'est pas pour elle. Je ne suis pas un poète, mais l'ombre d'une muse. Sans elle, je n'existerais pas et ce que je suis n'est qu'un reflet d'elle, un reflet distordu et plat... De là ma recherche des mots. Pas dans le sens de mots bizarres ou rares - je fais très attention à ne pas mettre un mot qui ne me soit pas familier et hors de mon registre -, mais pour qu'il soit le plus *précis* possible. Le plus souvent d'ailleurs, c'est la structure, la phrase, que je modifie pour exprimer au mot le sens que je désire. Je trouve que c'est plus facile d'adapter le sens au mot que vice-versa. Je commence avec une idée qui me suggère des expressions, des phrases, d'où je choisi des mots, ceux qui sont le plus en syntonie avec l'idée, et je les combine en tétrasyllabes, hexasyllabes, alexandrins, et autres morceaux de vers. Les rimes, rythmes, grammaire, versification et autres limitent mes choix et réduisent les grades de liberté et peu à peu le poème se "solidifie" devant mes yeux, l'idée se congèle en des mots et des vers concrets. Plus qu'un créateur, je me vois comme un explorateur qui découvre un trésor caché en pièce et le monte. S'il est maladroit, c'est ma faute parce que je n'ai pas su mettre en place ou trouver les pièces nécessaires. En bref. cela veut dire que je n'aimerais pas mieux trouver du joyeux que du triste, mais je ne crois pas avoir le choix. Depuis que j'écris, je suis de plus en plus déterministe, ce qui est ironique parce que c'est chez les scientifiques et techniciens, pour leurs connaissances, que cette idée est la plus commune tandis que les artistes, pour leur activité, croient beaucoup plus au libre-arbitre. Même des trucs aussi absurdes et invraisemblables comme ce qui m'est arrivé : un geek, motard 1%, rocker, grand-père et tout le reste qui devient poète d'une façon si intense et excessive passé 60 ans pour son amour d'enfance commencé il y a plus de 50 ans, c'est vraiment à dormir debout. Mais quand j'essaye de voir quand exactement c'est arrivé comment j'y suis arrivé là, je vois qu'en aucun moment je n'ai choisi... C'est comme ces trucs de dominos : pas moyen d'arrêter la chaîne... |
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Pierre de Coeur |
Posté le 12/02/2017 à 09:08:46
Une idée ! Au moins un poème sur ton autre passion, LA MOTO. | |
CRO-MAGNON |
Posté le 13/02/2017 à 21:38:57
En réalité il y en a déjà beaucoup qui le mentionnent, Cro-Magnon. Depuis mon ancien MC, jusqu'à mes voyages en passant par plein d'autres trucs motards. C'est d'ailleurs une constante de mes poèmes, car c'est une partie de ma vie. Le peintre ne peut pas éviter d'imprimer son style, mais mon sujet est toujours autre. J'en ai fait aussi un à mes hôtes... D'Anvers lorsque je vais voir ma muse... Ou à une dame qui m'a sourit dans un bar... Quand je pleurais ma muse... Ou à toutes les aides-soignantes... Comme ma muse... Ou contre la jalousie... De l'ogre de ma muse... :-) Bien que je hais ce mot à la mode, incontournable... :-) |
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Pierre de Coeur |
Posté le 23/03/2017 à 22:53:08
Bonsoir Pierre, Très belle plume ! Bonne soirée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Commentaires
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