Orgueilleux comme un paon, jamais je ne mendie :
Je préfère avaler les plus vilains cachets
Et m'efforcer tout seul, plus tièstou que Tchantchès,
Pour ne pas que la honte affleure et m'incendie.
Souvent je me suis vu près de la tragédie,
Emballé le cheval qu'étourdi j'enfourchais,
Mais sans laisser pointer la peur que je cachais
Évitant que quelqu'un d'autre le remédie.
Même quand je croyais, mon cœur était trop fier
Pour formuler à Dieu mes prières d'hier
En suppliques d'un ver rampant vers l'ineffable.
T'ayant alors aimé plus que la déité,
Je supplie aujourd'hui ta douce charité,
Avalant ma pudeur, comme un vrai misérable.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 07/02/2017
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Commentaires
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Posté le 07/02/2017 à 06:58:16
Un mendiant qui donne une belle lecture, MERCI ! | |
lefebvre |
Posté le 07/02/2017 à 13:03:52
Beau poème. | |
suane |
Posté le 23/03/2017 à 22:50:03
Bonsoir Pierre, Très touchante poésie ! Belle soirée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |