Voilà déjà six mois que je ne t'entends plus,
et quinze millions de petites secondes
en silence aveuglé sans que tu me répondes
depuis l'instant où maladroit je te déplus.
Elles coulent en sang drainant mon cœur perclus
qu'embrasent désormais leurs flammes moribondes,
abandonné l'espoir que tu me correspondes
détruisant pour toujours mes rêves farfelus.
J'épure chaque goutte amère de contrainte
qu'adoucit mon amour – le sucre de l'absinthe –
comme une saudade et mon régal final.
Si ton dernier présent est cette dure peine,
je préfère souffrir pour toi, ma souveraine,
que de jouir pour rien et vivre le banal.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 21/10/2016
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Commentaires
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Posté le 21/10/2016 à 09:38:57
Dure torture qu'est le silence de l'être aimé. Jolie poème |
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vanillefraise |
Posté le 21/10/2016 à 16:12:41
A saudade e uma lágrima. .. Une larme d'amour... |
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MARIE L. |
Posté le 21/10/2016 à 16:49:18
La définition qui me plaît le plus, selon Manuel de Melo : « bem que se padece e mal de que se gosta ». | |
Pierre de Coeur |
Posté le 21/10/2016 à 23:06:47
Bonsoir Pierre, Voilà déjà six mois et je te souhaite que tes souhaits se réalisent bientôt ! Superbe sonnet ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |