Pour écouter ta voix, je donnerais la mienne
et j'offrirais mes yeux pour un dernier regard,
me brûler dans l'éclat de ton soleil sans fard
afin que ma rétine à jamais le retienne.
Si te voir m'est banni, que la cécité vienne
éteindre la lumière à ce motard bavard,
l'aveuglant pour toujours, comme un baume-foulard,
de divine beauté, de ta vue arcadienne.
Le géant et Brabo, je couperais mes mains,
déchirerais mes vers et tous mes lendemains
à la fin d'obtenir ton tout dernier sourire.
Je serais le passé, je serais le futur,
je serais tout et rien et le présent bien sûr
si tu veux me bénir avec ce que j'aspire.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 18/10/2016
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Commentaires
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Posté le 18/10/2016 à 14:48:08
Tout simplement superbe Pierre de Cœur ! Un sonnet qui me fait penser aux grands poètes que j'aime à lire, je le glisse dans mes favoris ! | |
Galerion |
Posté le 18/10/2016 à 16:19:00
On se sacrifie mais cela nous éloigne de l'être aimé. Vous avez bien su marquer le désespoir dans vos vers. |
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Weedja |
Posté le 18/10/2016 à 22:14:19
Bonsoir Pierre, Tant de maux en tes superbes sonnets pour ta muse ! Belle soirée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |