Pourquoi tant de sonnets ? Cette forme admirable
que j'écule et mésuse en cherchant d'achever
mon impossible rêve avant de mon lever,
au fin fond de la nuit, vocable après vocable.
Si mon pauvre talent est loin d'être impeccable,
je devrais le parfaire à la fin d'excaver
les paroles et vers qui puissent me sauver
en expiant ma faute au karma qui m'accable.
Car la seule façon de t'immortaliser
est raffiner un art charmant comme un baiser
pour attirer le monde aux toiles que je tisse.
Le sable de ma vie offre ses derniers grains
en ce flot poétique aux fruits âcres d'égrains
pour cultiver la fleur qui te rende justice.
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Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 17/08/2016
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Commentaires
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Posté le 17/08/2016 à 02:16:35
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Bonsoir Pierre, Pourquoi tant de sonnets si ce n'est pour montrer combien vous aimez votre muse ! Merci pour votre très beau sonnet que vous partagez avec nous tous ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
Sybilla  |
Posté le 17/08/2016 à 02:55:49
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En réalité, je préférerai écrire plus de qualité et moins de quantité, mais cette quantité est précisément la pratique pour essayer d'atteindre la qualité... :-) |
Pierre de Coeur  |
Posté le 17/08/2016 à 07:08:08
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Quelle est votre faute, à vouloir expier cette faute, l'avez-vous trompé pour vous punir de cette sorte ? |
| CRO-MAGNON |
Posté le 17/08/2016 à 07:28:37
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En effet, en fin 1969 quand je suis tombé dans un piège de mon père pour nous séparer afin d’éviter le sexe entre nous, chose que je n'a appris qu'en fin 2010, par un lapsus de ma mère qui a démarré toute cette historie, d'abord avec le livre pour la retrouver et lui raconter ce que j'avais appris et puis avec mes poèmes, commencés peu après avoir reçu sa première lettre, en décembre 2013. Le pire n'a pas été la trahison en soi, mais les conséquences. J'ai déconné un max au point d'essayer de me tuer, faillir voler en taule, prendre toutes les drogues qui tombaient sous ma main et baiser idem, mais j'ai eu la chance d'être sauvé par celle qui devait devenir ma femme avant de finir comme l'homme à la moto de Piaf ou similaire. Elle, au contraire, a souffert en silence, parce qu'elle croyait que c'était pour mon bien, mais quand elle s'est mariée, deux ans après moi, elle m'aimait toujours, portait ma photo et a même passé la veille à parler de moi avec ma mère... Et moi sans le savoir, bien sûr... Rocambolesque (et cela n'est qu'un très bref résumé), n'est-ce pas ? |
| Pierre de Coeur |
Posté le 17/08/2016 à 07:43:28
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C'est un peu surprenant, à travers votre photo (qui est la bête du film de Cocteau) et cette forme de sagesse ressentie dans vos textes et commentaires, s'oppose un passé tumultueux ! Écrire pour le passé oui ! Mais si vous avez aimé votre femme et en plus, elle vous a sauvé de vos affres, c'est à elle que vous devez écrire vos sonnets, car elle le mérite deux fois plus ! |
| CRO-MAGNON |
Posté le 17/08/2016 à 08:58:52
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Bonjour, Rocambolesque n'est peut-être pas exactement le terme. Très triste en tout cas. Vous avez fait de cette histoire votre obsession et franchement, j'ai mal pour vous. :-( |
| Iloa Mys |
Posté le 17/08/2016 à 09:35:18
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Savez-vous que la perfection n'existe pas ? |
| Iloa Mys |
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