« J'espère », tu m'as dit « que tu ne me feras
Jamais de mal, j'espère… », un verbe si terrible
De ton cœur sans espoir dont la bouche me cible
Comme pour accuser mes sentiments d'ingrats.

Serais-je ce flûtiste ensorceleur de rats
Dont la triste chanson blesse les cœurs sensibles
Attirant le malheur et peines intangibles ?
J'accepte le verdict que tu m'imposeras.

Mais pourquoi cette peur ? C'est moi, celui qui t'aime !
Lequel est mon péché, quel est mon anathème ?
Est-ce encor le passé, ma vieille trahison ?

Tu t'es habituée à souffrir la menace
De la misère et ton geôlier dans ta prison
Que tu me crains de même et mon amour te glace.