« La douleur te va bien », m'a dit un troubadour ;
Elle m'inspire autant que l'éclat de ma muse :
Je redeviens Nerval pleurant son grand amour,
Possédé par la peine et sa folie obtuse.
Tandis que tu es là, captive de ta tour,
Si pleine de douceur, de bienveillance infuse,
Tu me lances de loin par un étroit ajour
L'élixir de tes mots, ta bonté dont j'abuse.
Tes phrases sont le sang qui fait vivre mon cœur ;
Comme un vampire épris, je bois de tes paroles
Et dérobe ton temps, chantant mes barcarolles.
Mais quand tu n'es pas là pour soigner ma langueur,
Sans cesse, elle consume et dévore mon âme,
En excisant ces vers pendant que je me pâme.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 25/11/2014
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