Inexplicablement insensible à la rime
et aux alexandrins, Félicien fait un somme.
En cours de poésie ! Comment être aussi fol ?
— d'autant qu'on décortique un sonnet de Banville —
Il préfère songer au sort des parallèles
qui cinglent de concert comme deux libellules
et vont sans se quitter se perdre dans l'azur.
Un soir de nouvel an, des savants les pesèrent.
Sans barguigner, l'aiguille est restée sur zéro…
Mais un dring retentit. Le potache sursaute.
Il est déjà midi ! Pourvu kiliédéfrite !
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Écrit par Pierre Lamy
https://zoulipoems.jimdofree.com/
Catégorie : Poésie
Publié le 24/04/2020
|
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Commentaires
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Posté le 24/04/2020 à 16:57:07
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faute de frite il y aura mon sourire :) génial ** |
MARIE L. ![]() |
Posté le 24/04/2020 à 17:55:36
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Mais ouskilé encore allé cherchessa, l'ami Obo ? Chais pas s'ilyadéfrite, mais j'm'a régalée ! J'adore, décidément, ton écriture, qui réussit à la perfection l'alliance du loufoque et du classique ! Hé ... J'ai un plan pour les frites ... ;) McDo, ça te va ? ... Zut ! C'est fermé ... Confinement, pas de bol ! |
Ombrefeuille ![]() |
Posté le 24/04/2020 à 18:29:33
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Merci Marie l Merci Ombrefeuille, Mais j'ai fait le vœu, un soir au clair de lune, de ne jamais mettre les pieds dans un Macdo ;) |
Pierre Lamy ![]() |
Posté le 25/04/2020 à 17:32:48
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Sonnet estival et crépusculaire Irrégulier et interrompu Quand le soleil ardent déchoit de sa hauteur, Lorsque le jour, enfin, languissament décline, Alors s’élève en moi,mélancolique auteur, L’appel sollicité de ma plume orpheline. Je la dois à la Nuit, à sa lune opaline, Cette inspiration, essentiel moteur, A ce cadran sans heure et de pâleur saline Qui m’envoûte l’esprit... ...Mais oh ! quoi ! quel botteur Vient me frapper soudain de sa cothurne occulte ? -C’est ta Muse, grimaud, qu’endêve ce tumulte Lyrique ! Ne vaut rien ton envol vespéral ! Pierrot, va te coucher, ce soir tu n’es en veine : Tes vers sont à jeter, leur vide est sidéral ! Prends quelque infusion de tilleul ou verveine . 21/6/19 |
marinette ![]() |
Commentaires
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