On peut ralentir, accélérer ou arrêter le temps mais… On ne peut pas revenir en arrière et, des mots ou des gestes trop vite accomplis on devient l'esclave. Esclaves et enchaînés, face au mur de nos lamentations… Ce mur éternel, ce mur intemporel, où prières et autres complaintes sont faites. L'espoir de renouer avec nos plus beaux souvenirs, de toucher ces choses, de les figer éternellement, les habiter lorsque la vie nous fait défaut… Lorsque la peine est devenue un fardeau, lorsque des larmes trop éprouvantes sur nos visages font mourir nos sourires. Détrompez vous, cette lueur dans mon regard n'est pas une lueur d'espoir mais juste le reflet d'un avenir éblouissant de disgrâce ! C'est là que nos journées deviennent la continuité de toutes ces nuits blanches… Trop fatigués pour rester éveillés mais nos bâillements à répétition nous empêchent de garder les yeux ouverts.
Pourtant ils le sont.
Grands ouverts, à l'affût de tous les hivers qui pourraient nous rafraîchir, du moindre été qui pourrait éclairer nos sombres parcours… A l'affût de la moindre once de bonheur… Comme sur l'eau, la mélancolie a posé son doigt, elle n'a fait que m'effleurer et pourtant… Et pourtant je… Et pourtant la mélancolie ne fait que s'accroître… Accroissement volontaire ou créé par un manque ? Manque affectif, manque de bol ? Lorsque l'amour devient un besoin, une nécessité… Lorsque aimer devient essentiel et qu'être aimé l'est tout autant pour notre survie. Survivre… Mais survivre à quoi ? Survivre à notre inconscient qui nous fait comprendre, par le blocage de nos visions sur des couples fous d'amour, que notre existence ne peut être existante que si l'on existe dans les yeux d'une personne aussi parfaite qu'aimante.
Mais… Mon cœur est affamé, aucune personne n'est capable de le nourrir convenablement… Certaines ont la capacité de le rassasier mais l'ignore… Malheureusement… Ce mot…
Dieu nous aide. Dieu nous ferme une porte mais nous ouvre une fenêtre.
Sauf que moi je n'avais déjà pas le droit d'ouvrir les portes… Oui en effet on dit que l'amour frappe aux portes alors j'ai voulu le surprendre mais en temps normal il part en laissant un mot qui dit : « Je reviendrais… »
Écrit par Pensees Des Plaies
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Publié le 05/10/2011
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