J'ai enfin compris comment en finir avec moi même,
Suffit-il de fermer les yeux, ouvrir la bouche et ne plus penser
La simplicité même de ces gestes est une insulte au suicide
Je voudrais que l'on reconnaisse le courage du passage à l'acte
Et non plus ses causes,
Car vivre vers libre s'éteint dans une tombe près de Charleville
Où reposent tant d'âmes oubliées,
et tant d'inconnues que j'aurais aimé toucher
Je ne suis qu'une insurrection envers la mort
Et toi, une révolution envers mon statut…
Brilles, Brilles , Brilles… Oh, feux de mon désespoir
Te voir si flamboyant m'appelle vers le plus beau des mutismes
Celui du jacassement incessant,
Il aurait suffit de changer quelques lettres dans mon nom,
Pour que ces vers ne pourrissent plus que dans mon esprit
Où ils se nourrissent de mon ambition rêvée
Et ma peur inavouable,
Fermer les yeux, ouvrir la bouche et ne plus penser
Maintenant que je ne suis plus le même,
L'essence même de mon désir s'en est allée
Elle a rejoint des espoirs brisés ainsi que des enfants inviolés
Je ne suis qu'un monstre raté, ignoré de vos semblables,
Ceux qui auraient pu m'adorer…
Qui auraient pu me rêver…
Qui auraient pu m'élever…
Je ne brillerai plus autant qu'avant,
Car enfin, inaccessible je suis devenu,
Et mortel je ne serai plus,
Là, où je vais, jamais tu ne me rejoindras
Toi mon ami imaginaire des circonstances réelles
Brilles, Brilles, Brilles… Oh, flamme de la vie !
T'apercevoir de loin est un réconfort,
Et te pleurer une perte de temps
Il aurait suffit que je change certains de mes attributs
Pour que mon miroir t'émerveille
Là, où personne n'a été aussi loin
Dans l'amour de soi même,
Fermer les yeux, ouvrir la bouche et ne plus penser…
Écrit par Pacifer
Le suicide d'un poète n'est pas plus beau que celui d'un camionneur...
Catégorie : Divers
Publié le 26/12/2008
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