Marchant sur la route de Tamanrasset
Je croise un touareg sur son méharis
Le visage creusé de larges fossettes
Il s'arrête, me regarde et me sourit
Moment de délicieux hasard
De croiser ainsi dans le Hoggar
Un homme qui me laisse hagard
Par la force et la pureté de son regard
Le Iumhahg m'invite dans sa tente
Bien cachée dans les replis du reg
S'offre à moi un campement de touaregs
Où les enfants et les femmes chantent
L'Homme Bleu m'offre les trois thés
Alors que le simoun souffle sur le Ténéré
Et il m'explique que pour cette cérémonie
« Le premier thé est amer comme la vie, le second est fort comme l'amour et le dernier est doux comme la mort »
Il m'offre un chèche contre le soleil
Encore un fois son regard m'émerveille
Car on y lit la sincérité des berbères
Ici, perdu au fin fond du désert
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amer comme la vie fort comme l'amour doux comme la mort tu es trés fort !! j'adore ! |
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junon |
je dois avoué que ce que tu as aimé dans mon poème n'est pas de moi, « Le premier thé est amer comme la vie, le second est fort comme l’amour et le dernier est doux comme la mort » est un vrai proverbe touareg... | |
P'tit Max |
Trés beau!j'adore!^^ | |
lo |
t'en fais pas sans ton contexte le charme ne serait pas là !! tu nous fait découvrire de nouveaux horizons !!! merci |
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junon |
mais ce n'est pas de toi peut-être, mais tu t'en ai très bien servi... j'adore ton poème...^^ bisou je t'adore |
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tit-ange-perdu |