Je regarde devant moi, c'est la mer que je vois,
Rien que la mer, rien que des îles et des bateaux,
Des pirogues surchargées, des épaves qui se noient,
Sans toi, rien ne m'émeut, rien ne me touche, et rien n'est beau.
J'ai beau scruter cet horizon, au fond de l'ouest,
Je n'y vois pas vertes collines, où j'ai aimé,
Cette brume, sueur de terre, cette pluie drue qui ne cesse,
Aveugle suis, sans ton sourire pour me guider.
Plus de deux mois encore d'absence, je redoute,
C'est mettre notre amour en cage, dont les barreaux,
Milliers de kilomètres de vol et de routes,
Laissent nos brûler cœurs, aux braises du fourneau.
Ne laisser s'installer le doute l'impatience,
User les minutes, les heures, les jours, les nuits,
Distiller les ennuis, le cafard, c'est le sens,
Que je donne à mon cœur, à mon âme, à ma vie.
Si ce vent de la mer pouvait changer de cap,
M'apporter du sud est, la chaleur de tes mots,
Je serai le plus fort, dans ma joie le plus apte,
A faire venir en brume, ton parfum comme cadeau.
En ce dimanche de Pâques, écoutes bien les cloches,
Qui te livrent ma pensée, elle vient du fonds du cœur,
Dans sa transparence, brillant cristal de roche,
Je t'adresse en éclats, les reflets du bonheur.
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très beau poème dont l'avant dernier quatrain est une merveille, une perfection, baisers matinaux | |
flipote |
merci pour cette lecture et commentaires qui me touchent | |
PATGUI |