De nos actes oubliés, de ceux que l'on ne fait,
Et de nos taciturnes,
Au fond de ces journées, ou enfin de soirées,
Qui au fond nous raturent,
Que restera-t-il ?
Les années sont passées, et la barbe a poussé,
A mesure,
Que le temps a gommé, l'homme que j'ai été,
Et pour sûr,
Je sais bien qu'aujourd'hui, construira le demain,
Mais après,
Que ferais sans un bris, authentique et serein,
Un gars Vrai ?
Mon gamin qui grandit, et ma femme me dit,
Qu'elle sait,
Qu'au fond dans cette vie, on s'applique à grandir,
Et qu'elle m'aime.
Le temps gomme les phrases, et les textes et les pages,
Les affaires,
Il gomme trop les visages, et l'opium de nos rages,
Car il sait,
Qu'au fond c'est bien l'histoire, et que l'homme doit y croire,
Car honnête,
Est ce temps qui regarde et construit d'autres phrases,
Pour après.
La journée se déchire, et le ciel se retire,
Il fait nuit,
Et la lune nous attire, nous rappelle que grandir,
Est futile.
La seule chose qui importe, être honnête, pas trop fort,
Car je sais,
Qu'être fort ne permet, pas grand chose, et qu'en fait,
Pas honnête est l'époque.
Et au fond, moi, j'encaisse, inlassable et sans cesse,
Aussi droit qu'un menhir,
C'est la pluie qui traverse, ma carcasse, mon adresse,
A décrire.
Et la plume retombe, comme l'histoire du monde,
Ma carrure,
Masque derrière l'armure, une profonde faiblesse,
être entier, sans être dur.
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bonsoir Oxymidon, cet écrit m'a transpercé de part en part, il m'a écorchée, j'aime dire et à redire, que certains écrits me sont "vivants", c'est le cas du votre, c'est un écrit m'a touchée, je reviendrai vous relire, voilà un écrit qui a retenu mon attention, je dirai "être, avant d'avoir vécu". à très bientôt |
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marie-ange_old2 |
Je me reconnais aussi un peu. | |
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