L'arbre se penche et regarde
La chose tronquée qui s'affaiblit
Que l'orage a par mégarde
Falsifié et détourné à l'infini.
La femme verra dans le miroir
Les reflets perdus du dernier soupir
L'homme saura qu'il est trop tard
Et luttera pour ne pas rire.
Pourtant l'arbre sent couler son sang
Qui se répand dans l'insatiable goulue
Et d'un cri en appelle au vent
Qui achèvera l'histoire perdue.
Écrit par Ostaranne
« Est-ce que les verbes peuvent s’inventer ? Je veux t’en dire un : Je te ciel, et ainsi mes ailes s’étirent, énormes, pour t’aimer sans mesure. » Frida Kahlo
Catégorie : Pensée
Publié le 09/08/2020
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Commentaires
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Posté le 09/08/2020 à 20:11:57
Beau ! Ce sentiment fort Ce langage entre le vent et le temps... Bienvenue Ostaranne sur notre site et à votre univers poétique ! |
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Yuba |
Posté le 09/08/2020 à 20:30:21
Merci Yuba ! | |
Ostaranne |
Posté le 09/08/2020 à 21:08:37
j'ai vu Frida et son histoire comme l'arbre saigné à vif comme un homme debout blessé . |
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justine |
Posté le 09/08/2020 à 21:36:29
Ah oui, tu as raison Justine, ça pourrait tout à fait être ça ! | |
Ostaranne |
Posté le 10/08/2020 à 08:41:41
Destins croisés, celui de l'arbre et des hommes, soumis au temps, soumis aux vents qui pourtant connaîtront la même fin. | |
eliosir |
Posté le 10/08/2020 à 10:20:53
Bonjour, Beau ! Dans le Vent du Temps, nous venons nous asseoir, écouter Plainte de l'Arbre et de l'Etre ! Tant autour de Nous, savent nous parler, chuchoter .. Merci ! Lys .. |
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Lys-Clea |
Posté le 10/08/2020 à 17:32:53
Bienvenue sur Icetea Ostaranne, ce poème je le trouve triste et nostalgiquement beau. Merci | |
creature |
Posté le 10/08/2020 à 17:59:40
Il y a une dimension onirique qui donne un charme certain à ce poème | |
Vermeil |
Posté le 10/08/2020 à 21:58:13
L'idée de base de ce poème, c'était les relations humaines quand on commence à vieillir un peu. Merci de votre accueil et de vos commentaires ! | |
Ostaranne |
Posté le 13/08/2020 à 18:56:03
Fort et tragique, l'arbre qui semble si fort se voyant abattu, n'ayant plus que le vent pour porter le cri de son silence. Il semble que se dessine en filigrane une méditation sur la place de l'homme dans la nature, lui qui de gardien s'est fait prédateur. |
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Ombrefeuille |
Posté le 14/08/2020 à 19:16:42
C'est bien ça aussi Ombrefeuille ! Merci de ton commentaire ! | |
Ostaranne |
Commentaires
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