Comprenez bien, amis, qu'une dame m'a charmé,
Sombre muse mystique faite de brume et de rêves,
Suave et doux fantasme qui me hante sans trêve.
Elle me trouble et m'envoute, je me laisse emporter
Dans de folles visions, des délires insensés
Où son corps blanc et pur dans un soupir s'achève,
Où nos corps enlacés, quand le soleil se lève,
Restent immobiles et pâles, endormis, apaisés.
Ainsi dans nos draps blancs, tout deux emmaillotés,
Nous croquerons ensembles des pépins de grenade,
Et depuis notre couche, toute de deuil tissée,
Nous irons chez les dieux, les nymphes, les naïades.
Sur une stèle de marbre nos noms seront gravés,
Et les bardes à jamais conteront cette ballade !
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Commentaires
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Posté le 03/04/2012 à 21:21:03
Très joli, bel univers ! | |
Victor Alexandre |
Posté le 03/04/2012 à 21:27:16
thème récurent, mais le tout est bien ficelé ^^ | |
Mistake |
Posté le 03/04/2012 à 21:42:03
... Waoh. Je suis juste époustouflée. Tu as un style vraiment magique, tu manies les mots et les expressions comme un roi, c'est tout simplement impressionnant. Tes phrases se suivent avec fluidité, ton style est splendide... Bref, je suis tombée amoureuse de ce poème... |
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Kotias |
Posté le 04/04/2012 à 07:09:50
Très beau, magique même . Un grand romantisme se dégage de ce poème. | |
TANGO |
Posté le 05/04/2012 à 19:48:13
Très beau. J'aime toujours autant :) !! Amitiés, E. |
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Earwen |
Posté le 09/04/2012 à 18:34:45
un texte qui roule ... à tombeau ouvert ! ! ! |
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1950 |
Commentaires
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