Je suis le noctambule, plein d'ivresse et de faim
Qui dévore mes heures, attendant le soleil.
Je suis la crapule enviant la vie jusqu'enfin
L'agonie de mes peurs en paresse vermeille.
(Vienne ici dans la fange, entourée de mes pas. )
Je suis noctambule enviant la vie jusqu'enfin
L'agonie de mes heures en fin de mes ivresses,
Dévorant le vermeil, crapuleux de paresse.
Agonise en sueur, ne restant que la faim.
(Pataugeant dans ma fange au milieu de mes bras. )
Écrit par Orichalque
J'ai noirci les pages de ma douleur d'encre.
Catégorie : Pensée
Publié le 03/08/2022
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Commentaires
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Posté le 03/08/2022 à 05:46:31
Aller jusqu'aux confins de sa nuit pour savoir qui l'on est. Votre écriture a un petit + : elle est sincère. Bravo | |
Comete |
Posté le 03/08/2022 à 07:48:27
Un repli sur soi que la structure du poème renforce dans cette insomnie penseuse Un poème vivant je trouve, malgré la nuit qui n'en finit pas d'attendre le soleil |
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Edelphe |
Posté le 03/08/2022 à 18:36:32
Bonsoir, Dans Toutes Nuits, l'On trouve de Belles Lumières .. LyS .. |
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Lys-Clea |