Souvent j'attends.
Parfois l'ennuie,
M'enlève l'envie.
Souvent je mens.
Un jour j'ai aimé
Quelqu'un et quelqu'une.
Sur le trottoir ou sous la lune
L'amour, j'ai donné.
Une fois, peut-être,
J'irais au loin?
Sur la route des doyens?
Un jour, un mal-être...
Souvent je mens,
À quelqu'un, à quelqu'une.
Sur le trottoir ou sous la lune
À moi, évidemment.
Une fois, possible ?
J'irais vers moi
Tailler mon bois
Me rendre risible.
Arrêter de mentir
À ceux que j'aime
Mon anathème
Pour me sentir
Pour me flairer
Me contenir
Qu'on puisse me lire
Me révéler
Je me regarde
Et je m'aime bien
Malgré ce rien
Dont je me farde
Je vends des tapis,
Me disent les autres ?
Amicalement vôtre,
Dans l'ombre tapis...
Narrer des histoires,
Je pense bien faire cela
Dame vérité n'existe pas.
Seul le jour et le soir
Sont observables
Selon cet oeil
Qui fait le deuil
De l'implacable
J'aime ce que je vois,
Et ce que je touche,
Avec ma bouche
Ou bien mes doigts.
Mais le temps passe
Dans un coup de vent...
Dans ce couvent,
Les traits s'effacent.
Blablabla je pense,
Je me perds et m'enfuis.
Je me saoule et tant pis,
Lalala l'errance...
Écrit par Orichalque
J'ai noirci les pages de ma douleur d'encre.
Catégorie : Evasion
Publié le 31/10/2020
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On sens tant de choses de belles choses entre vous et vous le lien est là lalala. .. Bonne journée :) |
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MARIE L. |
Un délire nocturne Dont j'ai aimé la lecture Comme une délivrance Pleine de vérités Bravo ! |
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Yuba |
Un poème qui se lit comme une interrogation profonde sur soi-même. Se voir, et s'accepter tel qu'on est, sans rien vouloir se cacher, et surtout pas ses côtés les moins reluisants, est une marque de sagesse et permet de vivre en paix avec soi-même. Une lecture que j'ai vraiment appréciée, merci! |
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Matriochka |
Merci pour ce très bon poème, qui sonne comme une confidence murmurée | |
Vermeil |
Douleur dite. | |
jacou |
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