Immobile, dans le froid, j'observe. D'étranges ombres se déplacent derrière cette fenêtre, j'entends en sourdine une musique entraînante régissant le moindre mouvement de ces êtres nocturnes, elle me soulève, me transporte vers mon passé aux reflets bourgeois sans soucis.
Je souris, jeunesse pleine d'illusion, croyant être désenchanté des vices de ce monde sordide,
Je vois à travers l'instant comblé de leurs yeux la profondeur désespérée de leurs regards …
L'heure de la souffrance et de la solitude au milieu du décor ravagé de l'existence sonne déjà son terrible glas…
Je m'en vais, les laissant là à leurs rêves d'enfants, mon esprit leur lègue une dernière pensée compatissante, et puis se tut.
Sang sur la neige résulte d'un morbide dessein…
Écrit par Orichalque
J'ai noirci les pages de ma douleur d'encre.
Catégorie : Divers
Publié le 12/04/2009
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