Dans le quartier du port des marins en bordée
Braillent un chant obscène en pissant à la lune;
On m'en ressert encore un dernier, encore une
Fine, et puis, juré, je rentre, c'est décidé...
Les soucoupes s'entassent et je ne suis pas soûle
Parmi ces jolis gars, accoudée sur le zinc.
Fasse que je devienne ou plus sage ou plus dingue,
Ma peine finira puisque le temps s'écoule.
Que je puisse dormir ! Ce cœur entre mes côtes
Qui miaule enfle et se plaint comme un accordéon
Cessera-t-il enfin au souffle de ton nom
De jouer jour et nuit cet infernal tango ?
Une fille aux yeux creux se prépare une ligne
Je regagne mon lit sans savoir qui me suit
La douce pluie de juin démaquille la nuit
Et deux ou trois marins s'engouffrent au dancing...
Écrit par Orfeo
Nous sommes faits de l'étoffe où se brodent les rêves, et notre courte vie, un simple somme la parachève...
Catégorie : Amour
Publié le 25/07/2010
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Commentaires
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Posté le 25/07/2010 à 15:44:05
oh, j'aime beaucoup ! | |
Alpero |
Posté le 25/07/2010 à 15:58:00
merci, c'est trop gentil | |
Orfeo |
Posté le 25/07/2010 à 16:08:49
superbe ma chérie ! je t'écris ce soir quel bonheur de te lire de nouveau, j'ai écrit un petit truc qui devrait te plaire : Mésaventure mais demain je le ressers modifié (meublé le bug) modifié et encore plus libéré !!!! j'ose, à mon âge heueueueu !!!!! bisous si joyeux de te"revoir" | |
flipote |
Posté le 25/07/2010 à 19:08:55
Texte sublime, j'aime énormément ce que tu fais, un style que j'aime beaucoup, sans pour autant avoir pu le maîtriser, encore une fois superbe, j'adore le deuxieme quatrain, au plaisir de te relire. L'Autochrone |
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L'Autochrone |