Un moine à Saint-Geours
Attendant l'amour
Aussitôt j'accours
A la fin d'un jour
Brûlant du soleil d'été
Une sauvagine
En lingerie fine
Mais pour sa narine
Les parfums de Chine
Sauront en venir à bout
A peine entrevus
Sans doute on s'est plu
Pourtant inconnus
Très vite tout nus
On se dit tu et pas vous
Entre nos deux corps
Chacun sur un bord
On se met d'accord
Et d'abord on dort
Même si l'on est tenté
Mais il fait si chaud
Sa main sur ma peau
Voguant en radeau
Vers l'Eldorado
« Puis-je caresser ton dos ? »
Sa voix chuchotant
Des contes brûlants
Souffle de Satan
Sur mon cœur chantant
Et bien vite il n'est plus temps
Dans le petit jour
Moine de Saint-Geours
Au bout de cinq jours
Se mourrait d'amour
Sous mes lèvres de velours...
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Écrit par Orfeo
Nous sommes faits de l'étoffe où se brodent les rêves, et notre courte vie, un simple somme la parachève...
Catégorie : Amour
Publié le 28/08/2008
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Commentaires
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Posté le 28/08/2008 à 16:04:38
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Bon exposé poétique sur une histoire d'un moine qui va peut-être (ou pas) changer de vie.Vers courts et percutants. |
Louis  |
Posté le 28/08/2008 à 16:34:21
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merci Louis, il est toujours intéressant (et combien amusant!) de lire à quel point ce que l'on évoque sous forme de poème peut donner lieu à interprétations. Et les plus lointaines sont tout aussi justes... Enfin, un moine n'est pas toujours un moine, mais parfois un moineau, même à Saint-Geours... |
Orfeo  |
Posté le 28/08/2008 à 16:36:15
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C'est-y pas un chat plutôt...un chanoine lol |
| Louis |
Posté le 28/08/2008 à 18:25:55
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Bien vu! Mais le chat-noine croqua le moine Ho (pour tout dire, c'était un moine shao-Lin) |
| Orfeo |