Tes heures couardes détalent
en liasses de pétales séchés.
Et sous la noirceur de la lune,
se cachent à ma vue enragée.
Tu fuis quand l'orage tempête
au gré de mes dettes d'amour.
Tu donnes et retires ces mains
quand au loin mon train se détourne.
Et moi?
Je cours et j'ai peur de tomber
dans ton oubli, redérailler.
Tes vers matent, échec à mes rêves,
je ne suis qu'un pion en détresse,
et j'erre, vagabond solitaire,
dans ce tableau vide et terne.
***
Il est bien pâle Arlequin ce soir !
Songeant, je naufrage entre tes seins
en caresses froides et malhabiles.
Mais où sont les couleurs de nos nuits ?
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Commentaires
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Posté le 02/09/2009 à 16:09:09
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C'est très beau... mais qu'est-ce que c'est triste ... Plus sérieusement, une puissante mélancolie envahit tes vers et ma lecture. Poésie-confession, poésie confusion, tes mots sont posés avec doigté. Bonne après-midi Bizzz |
LolaLilla  |
Posté le 02/09/2009 à 16:17:04
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Merci Lola... La mélancolie va et vient, et quand elle est là, elle fait pas semblant la garce! Toutes ces couleurs me manquent! En tout cas, merci beaucoup d'être passée par là pour laisser ton commentaire! ;) bizzz A toute! |
Oli  |
Posté le 02/09/2009 à 18:15:55
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je vais me mettre au poèmes d'amour !!! bravo léo |
| GE |
Posté le 02/09/2009 à 21:16:42
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Ces souleurs manquent mais d'autres se créront se mélangeront... en tout cas beau poème :) biz |
| Miss'angel |
Posté le 02/09/2009 à 21:20:29
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J'aime beaucoup quand tu fais du vers libre et ce "Et moi" isolé très bien amené au milieu de ces couleurs absentes. |
Nyàri  |
Posté le 03/09/2009 à 12:40:07
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Merci à vous trois ! Ravi que ça vous plaise. |
| Oli |
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