Quand je parle au vent
il me chante que je suis seul,
et si je veux ouvrir mes bras,
le néant y plonge en fracas.
***
Fracas de lunes opaques
sur ma poitrine creuse.
Je m'éviscère au troisième acte
de ma tragédie poisseuse.
Alors je crie à l'orage qui menace.
Je veux qu'il se taise ce soir.
Je veux juste sa lumière tenace
pour dans la nuit nue te voir.
***
Je murmure alors au creux d'un nuage
quelques mots d'amour effacés
dans tes draps d'amour imprégnés
avec l'espoir de frôler ton mirage.
***
Mais ton mirage est sourd ce soir
et je m'étiole en vers stériles
qui disparaissent dans le noir
peint de mon sang indélébile.
Alors je vomis mon âme
dans chaque mot, chaque verre,
éclatant toutes ces phrases
que ton silence enterre.
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Commentaires
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Posté le 29/08/2009 à 09:01:18
Superbe poème dans l'écriture, mais tes mots sont tristement émouvants sachant qu'ils viennent de ton cœur en douleur ! amitiés Louann |
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louann |
Posté le 29/08/2009 à 09:07:33
comme il serait doux que le vent emporte toutes les peines! et qu'il ne laisse que le murmure d'un bel espoir d'un nouveau recommencement! trés beau poéme! amitié! |
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MARIE L. |
Posté le 29/08/2009 à 21:42:10
Toutes les strophes sont superbes Oli j'ai adoré ^^ | |
lo |