Mes encres vagabondes et plumes assassines
pourrissent pour toi mes jolis vers en ruines.
Tu ne m'as jamais promis les étoiles,
mais je ne supporte pas tes silences.
Chien vagabond dans un monde en cavale,
tu passes sans me laisser une chance.
Je lève les yeux vers toi mon étoile,
mais tu t'éteins froide de mon absence,
et loin de mon regard tu te dévoiles
laissant derrière un éclair de démence.
Et je te chercherai encore tous les soirs
dans les draps humides de nos tristes espoirs.
Ce goût amer deviendra assassin
d'une fantaisie tremblante de froid.
La crainte de me perdre en desseins
crèvera mes songes d'un toi et moi.
Je crève de ne caresser tes seins
sous la lueur forte d'un soleil roi,
et m'éteins dans le bleu de mes dessins
en peignant des sourires qui ondoient...
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Merci à Lola pour ses propositions afin d'améliorer le premier jet. Je tenais à laisser la première version en ligne. J'espère que cette version vous plaira tout autant voire plus. Merci pour vos lectures. |
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Oli |
Je partage l'avis de Darius. Mais il est salutaire de se remettre en question dans bien des domaines. Merci Oli pour tant de passions dans ce que tu fais et ta poèsie est un ravissement. Bravo! |
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singe vert |
Merci à vous deux... la première version est toujours là donc je n'ai rien supprimé, j'ai juste voulu essayer d'améliorer certains vers que je trouvais moyens (il s'avère que ces vers-là n'ont pas beaucoup plus à Lola non plus)... encore merci à elle pour m'avoir aidée pour cette deuxième version. Et encore merci à vous pour me lire! ;) | |
Oli |
Superbe. | |
Mr. Tambourine Man |