Contre la tempête qui éclate
et qui frappe mes vitres, mon âme,
solitaire je parcours les heures,
et je cours derrière le bonheur.
Le jour court mais ne me trouve pas.
Court mais jamais ne rattrapera
cette âme de fou qui veut s'allier
à l'éternité des sabliers.
Mon âme glisse sur le chemin
qui conduit à un sentier carmin,
une impasse où rien d'autre ne passe
qu'un destin sans dessein soûl de glace.
Dans le froid glacial de ma cellule
s'envole une douce libellule,
qui se cache derrière une larme
au fin fond d'une phrase sans âme.
Et quand la libellule se montre
à la lumière d'un soleil rouge,
se dévoile devant moi un monstre
dont la haine tous mes espoirs souille.
Un souffle sort de ma gorge sèche,
mais aucun mot ne calme ses coups
de pieds sous mes espoirs et ses flèches
chassent le bel insecte tabou.
Elle attend de moi un chant d'amour.
Mais je n'ai que des bras à offrir.
Elle attend de moi un beau discours.
Mais le vide mes mots fait tarir.
Je ne veux pas passer cette vie
à rechercher ce vers qui n'existe
peut-être que dans mes fantaisies
les plus fangeuses et schizophréniques.
Alors coule de mes yeux la perle
qui cachait la douce libellule.
Et cette larme au goût de cannelle
qui coule, tous mes espoirs bouscule.
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Magnifiquement triste ! amitiés Louann |
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louann |
Merci louann! ;-) | |
Oli |
c'est sublime oliglesias continue stp...je ressent ta tristesse a travers ton poeme...bise | |
o do li |
Encore un écrit très émouvant, j'aime beaucoup l'image de la libellule. | |
I-ko |
Vraiment très beau poème...coule et découle.. | |
Laula |
Merci beaucoup à vous trois! ça me touche beaucoup, encore merci! | |
Oli |
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