Une sensation étrange au son de cornemuse...
je déboule au milieu de la foule,
et je sens l'air,
des effluves de lumière dorée et iodée.
Et mes yeux se posent sur ces falaises d'émeraudes
jonchées de mille couleurs,
mille fenêtres ouvertes sur la mer
où pénètrent et courent mes pensées vers toi...
Et tes yeux qui ne se posent plus sur mes bras ouverts
vers ce bras de mer où volent de tranquilles embruns.
***
Les vagues meurent et renaissent,
avalent et puis rejettent
l'écume à la mer,
ma plume à l'amer.
Des mots qui s'écrasent,
qui s'échouent dans ton silence
volettent dans l'air
salin de ta chair.
Et mes yeux se noient
dans le bleu cyan de l'océan,
où quelques poètes du vent
brisèrent les côtes
de leurs rafiots sur les brisants
qui longent la côte.
Et mes yeux se noient
dans le bleu cyan de tes yeux absents.
***
*Cudillero est un port de pêche situé au nord/nord-ouest de l'Espagne dans les Asturies.
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C'est un texte qui me parle ayant toujours vécu près de la mer et des falaises dont les couleurs sont aussi miennes. j'aime particulièrement les deux dernières strophes et leur mélodie. | |
Nyàri |
Oui les deux dernieres strophes sont superbes... | |
Miss'angel |
Personnellement je trouve que tout le poème est superbe. | |
Sredni Vashtar |
Merci à vous trois! Ces couleurs ne sont pas miennes, mais elles le furent pendant un instant magique hier. Il ne manquait plus que l'Amour pour que le cadre soit 'parfait' :) bizzz à vous trois et encore merci |
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Oli |
trés beau! important l'instant magique! amitié! |
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MARIE L. |
j'aime ce mélange de mots entre la mer et tes ressentis... même si celui ci est triste....il en ressort quelque chose de fort...ou sont passer tes quelques vers de gaité mon cher ami??? cela m'interroge...bisous jumeau | |
o do li |
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