Vole, vole l'oiseau, mais à l'envers ;
volette dans l'air aux nuages secs.
Ne te pose pas sur mes rêves verts
et pique, pique-les, d'un coup de bec.
Le ciel couleur cendrée, sous moi s'efface,
mes ailes m'emportent à l'orée de toi.
Attrape-moi bien, là, tendre rapace,
pour que je ressuscite entre tes doigts.
Vole, vole mon ange et bois ce rhum
qui dans mes vers coulent au gré de ma muse.
Le vent qui hurle sa haine des hommes
se tait au son des chants, ceux qui s'amusent.
***
Et il joue le poète avec ses maux,
des doux mots d'amour lancés au silence.
Mais le rêveur pleure aux creux anormaux,
pleure encor son amour, et son absence.
***
Ecrit le 13/08/09
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Commentaires
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Posté le 19/08/2009 à 11:08:43
Très beau, triste, émouvant... Amitiés Louann |
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louann |
Posté le 19/08/2009 à 17:46:26
j'aime le fait que la fin soit "détachée" du reste du texte... c'est triste en effet mais il est doux et tendre à la fois... un mélange qui laisse sans voix. | |
Miss'angel |
Posté le 27/08/2009 à 09:02:13
Merci à vous deux! Ravi que ce poème vous ait plu! | |
Oli |
Posté le 28/08/2009 à 06:50:37
magnifique! amitié! |
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MARIE L. |