Du bruit, des cris et du vent,
je ne comprends plus personne :
ni cet homme qui déclame,
ni celui qui prend les armes.
Et cette haine qui résonne
dans mes sanglots s'étend.
Ne plus dormir, insomniaque,
sentir les murmures du vent
sur mes lèvres qui déraisonnent.
Fuir ce monde qui m'emprisonne
et chercher vers le ponant
ma Pénélope, mon Ithaque.
***
Et las, dans ses bras,
je vous crie mes maux,
et j'écris ces mots,
contre votre haine,
et contre nos peines,
deux mots, mon mantra :
¡No pasarán!
***
Vos idées, notre naufrage,
du fiel rance dans vos discours,
je voudrais tout oublier
maintenant et m'évader,
et qu'ils crèvent sans amour
sous notre violent orage.
Des chansons pour tout changer,
qui retracent notre rage,
et tout notre amour autour.
Et au son de mille tambours
et contre vos pensées crasses,
ces quelques vers à chanter.
***
Là, dans l'agora,
je vous crie mes maux,
et j'écris ces mots,
contre votre haine,
et contre nos peines,
ma douce utopie :
¡No pasarán!
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Une chose est sûre : ils ne passeront pas ! Joli poème, vigoureux plaidoyer mais avant tout vraie poésie de combat. | |
jacou |
J'aime beaucoup, belle utilisation de la langue de Cervantès aussi. | |
Galerion |
C'est une poésie magnifiquement bien écrit, merci de l'avoir partagé. | |
Nelreck |
Merci à vous trois! | |
Oli |