Glissant sur le vent tiède et lent,
particule d'air éphémère,
je te murmure un vers violent
afin d'adoucir ton cerbère.
Laisse-moi entrer dans tes songes,
ceux que tu enfermes pourtant
dans des souvenirs qui te rongent,
offre-moi tes mots hésitants.
Et quand tu voudras bien m'accorder un morceau de toi,
je pourrais arracher cette douleur qui peint tes cieux.
J'effacerai la peine que tu portes entre tes doigts,
et cracherai sur la mort ; tu verras, on vivra vieux.
Accepte mes nombreux silences
et ne crois pas que je sois fou,
hurlant aux astres ton absence,
je n'suis qu'un vulgaire caillou.
Frôler ton sourire un matin,
le soir dans tes bras me lover.
Danser sur ta voix de satin,
dans tes épines m'abreuver.
Et si tu veux bien m'accorder ce petit bout de toi,
je brûlerai notre croix, et tous les mots insidieux.
J'attacherai aux nuages des cordes pour fuir l'effroi,
et piétinerai la vie ; tu verras, on vivra mieux.
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Wao. Simple et compliqué, apaisant et tumultueux... Bravo pour ce sublime mélange! | |
krylfe |
Ca me fait un peu caquer de ne trouver qu'un seul com sous ton texte. Parce qu'il est superbe. J'apprécie énormément ton dernier quatrain qui ouvre le poème sur un truc qu'on trouve rarement dans tes texte. C'est beau, et c'est pas triste, et c'est lumineux sans tomber dans le pot à Winnie... Bravo, et merci pour ce bon moment de lecture. |
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LolaLilla |
Merci krylfe... Ravi que ce poème t'aie plu. Lola, Lola, Lola... t'en fais pas, c'est pas grave, je ne suis pas à la recherche ici de commentaires, mais le tien me fait tout particulièrement plaisir, tu n'imagines pas à quel point :) J'essaie de laisser le pot de miel au fond de l'armoire... trop sucré, trop doux, trop pas intéressant :) Merci à toi. Bizzz |
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Oli |