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Dans la rue Neuve, dans sa taille fine, le jour agonise compressé entre les écorces de pierre. Je marche vite pour chercher du clair.
Et toi.
A la place St Etienne, je reste sur le banc sec et gris, le dos au mur, le clocher me montre son cadran rond comme une victoire.
Et toi.
Les pavés duellistes du Tour de Ville me supportent comme un jeu d'échec. Envie de manger un roi.
Et toi.
Rue Callongue, le ciel est de bois. En tuant sa tête, des hommes affreux naissent aux fenêtres.
Et toi.
Les ponts félins laissent passer sous eux les champs de glace. Je rêve d'un bateau jaune, rapide comme un oeil.
Et de toi.
Écrit par Ole Touroque
http://badurkax0.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 18/09/2008
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Commentaires
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Posté le 19/09/2008 à 06:47:24
Et moi ... je te lis et j'appréçie un joli écrit ... merci !!! Amitiés Poétiques Laure |
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Penseuse |