Au sommet d'une dune
Je regardais la Lune
La Terre et l'Univers
Sous l'esprit de Prévert.

En contant mes pensées
Sous mon grand encrier
Où brillaient les étoiles
Perdues dans cette toile.

J'ai appris à aimer
Les préciosités
Qu'avaient à me narrer
Mon père en ces contrés.

Il adorait l'Histoire
Et sous son encre noire
Il me disait : « ma fille
Que ton cœur ne vacille…

…Dès que je vais en être
À te conter les maîtres
Ceux qui nous précédaient
Et ont forgé les jets...

…De ce que l'on connait
Mais non sans des regrets
Car pour la liberté
Il faut s'entretuer.

L'Homme est un abruti
Relevant du génie
En s'offrant des conflits
Pour retrouver la vie.

Voilà notre passé
Ce que nos entités
Ont produit, sous leurs pas
Le fruit de leurs trépas.

Voulant comme Éluard
Crier le mot « victoire »
Au sein d'affrontement
Qu'ils créent tout en pensant…

…Stupidement à leur
Espérance à toute heure
Leur soif de liberté
Qui en devient damné. » 

Dès qu'il me narre ça
Je me dis, et lança
Que l'Homme était bien con
Insensé, sans raison.

Pour s'être enquiquiné
À tuer ses alliés
Alors que l'on fait qu'un
Au sein de nos destins.

Pourquoi avions-nous
Besoin, dans le courroux
De nous haïr autant
Au creux de nos accents ?

Mais parce que l'on a
Que des vœux sans aura
Des envies de pouvoirs
Détruisant tous espoirs…

…En bonne intelligence
D'unir notre innocence
Pour tuer l'égoïsme
Aux tréfonds de nos prisme…

…Afin qu'ils resplendissent
De nouveau, sans les vices
Et la cupidité
D'écraser nos alliés.

Soyons unis, soudés
Dans notre humanité
Puisque l'on tous frères
En stoppant nos guéguerres.

Soyons enfin adultes
Arrêtons d'être incultes
Puisqu'après tout nous sommes
Les enfants du même homme.

Si Dieu nous a créés
Ce n'est pour nous tuer
Mais plutôt pour construire
Nos voies vers l'avenir.

Malgré nos vies éparses
Guidées par le Dieu Mars
On suit la même voie
Sous les mêmes émois.

Seul notre expérience
Modifie notre essence
Mais dès notre berceau
On naît tous animaux.

Égaux, et fraternels
Oublions nos querelles
Pour des raisons stupides
Par des souhaits avides.

En reprenant nos sens
Et nous dire en nos transes
Que l'on ne peut guérir
Qu'aux abords d'un sourire.

Alors main dans la main
Pensons au lendemain
En omettant les maux
De nos mornes échos…

…Qui ont détruit la Terre
Sous nos feux et nos fers
Quand on pensait défendre
Nos sols, mais c'est en cendre…

…Que la Terre a muté
En un bain constellé
De sangs et de cadavres
Qui sans cesse me navrent.

Mais cependant, hormis,
Les tristes infamies
Infligées aux victimes
Écrire, sous mes maximes…

…Que je me sens touchée
Ne pouvant l'iriser
De mes émotions
À tort, ou à raison.

Car je ne peux les plaindre
Ceux qui nous ont fait geindre
Car leur sang est le fruit
De l'eau de leurs conflits.

Ils ont voulu l'enjeu
Eh bien tant pis pour eux
D'une guerre, sans merci
En offrant des soucis…

…À de simples soldats
Des personnes lambdas
Par une politique
Qui détruit les rythmiques…

…Bien encore aujourd'hui
Sous nos valeurs occis
En offrant le cancer
Sous des lois de misères…

…À notre chère Gé
Qui se voit dépravée
Sous nos vœux destructeurs
Qui embrument nos cœurs.

Maintenant le virus
Sous son simple hiatus
Détruit le libre-arbitre
Et moi, sur mon pupitre…

…Je lui offre un chapitre
À ce monstre, en un titre :
« Archétype final
De notre art immoral ».

Il est notre tableau
De nos maux et sanglots
Et de nos conneries
Depuis qu'on a écrit…

…En foulant de nos pas
Notre Histoire, sous le glas
Et c'est ce résultat
Qui casse, en un éclat…

…Par nos peurs, et perdus
En ne cogitant plus
De manière censée
Les belles amitiés.

Chacun fait ce qu'il veut
Mais que l'on n'est heureux
Je le vois et le sens
Tel l'écrit de Satan.

Nous ne nous voyons plus
On se prive, éperdu
De vivre et de sourire
Sous notre art qui empire.

Que font les politiques ?
Et les scientifiques ?
Rien, absolument rien
Puisqu'ils ne sont devins.

On a créé le diable
Le feu inébranlable
Le parfait immortel
Qui accroît nos séquelles.

De façon indirecte
Et ce lugubre insecte
Nous tuera de sa patte
Dans nos sangs écarlates.

Puisqu'à force, on voudra
Dépérir sous l'aplat
De cette solitude
Annonçant les préludes…

…De ce fléau qui nous
Isole, sous son courroux
Par des lois bien débiles
Nous rendant tant fébriles.

Se sentant égarés
Complètement paumés
En brisant des liens
Sous ce triste larcin.

Oui virus, tu es sale
Tu brises, sous ton râle
Nos familles, nos vies
Sous ta douce agonie.

On ne se comprend plus
On en devient déchu
Aigris et solitaires
En une âme étrangère.

Ce masque fait de nous
Des clones et des fous
Où on se fait la guerre
Pour de veines chimères.

La politique expire
Palabre, pour ne rien dire
En nous pondant des règles
Qui tuent et qui dérèglent…

…L'humanité entière
En devenant l'hiver
De l'autre, quand on ne suit
Que des lois non finies.

On croit que respecter
C'est suivre, les illettrées
Ceux qui pensent avoir
L'authentique savoir.

Mais personne ne sait
Comment le jour d'après
Se passera, alors
Vivez et soyez fort.

Pensez aux autres mais
Mirez votre reflet
En vous disant sans peur
De vivre sans pudeur.

Vous n'avez qu'une vie
Ne gâchez vos envies
En créant des histoires
Augmentant les déboires.

Le virus est assez
Prenant alors vivez
Sans crainte et sans soupir
Sous l'œil de vos désirs.

Respectez vos prochains
Et pensez à demain
En ne regrettant rien
Pour un futur serein.

Tensions et conflits
Ont rythmé les logis
Le sens même, des récits
Perdus sous nos esprits.

En ne sachant que faire
Et en chassant nos frères
Par nos effrois prenant
Une ampleur qui nous rend…

…Hargneux en ne sachant
Que faire sous ses vents
Et peur de trépasser
On s'octroie l'envolée…

…Vers nos propres cercueils
Sous la pluie des écueils
Nous isolant de tout
Tout en nous rendant fous.

On s'isole nous-même
Et on tue ceux qu'on aime
En détruisant les chaînes
Sous l'air de notre haine.

Puisque la peur, toujours
Est un moteur bien lourd
À porter, nous faisant
Dénouer nos accents…

...D'amours et d'amitiés
Avec nos familiers
Et au lieu du Covid
On sentira un vide…

...Immense et éternel
Qui sera plus mortel
Ne pouvant exister
Éloigné et privé...

...De nos proches parents
Ne pouvant vivre sans
Cela est impossible
De poignards, on se crible.

Alors chacun s'accepte
Et stoppe d'être inepte
En le laissant gérer
Ce virus ignoré…

…Comme il veut pour pouvoir
Éviter les déboires
Bêtes, étant tous dans
Ce cargo désolant.

Alors faisons comme on
Le sent et partageons
Notre vie pour ne pas
Assouvir les trépas.

En tuant les liens
Qui nous rendrait chagrins
Et qui sont de l'espoir
Son seul puit, dans le noir…

…De cette insanité
Donc aimez sans compter
Puisque dans cette aigreur
Ceci est le bonheur…

Unique qui nous offre
Sous son tragique coffre
Le seul rai de chaleur
Qui réchauffent nos cœurs.

Oiseau Lyre.

Écrit par Oiseau Lyre
"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" (Antoine de Saint Exupéry/Le Petit Prince)
Catégorie : Pensée
Publié le 02/10/2020
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 03/10/2020 à 08:08:39
Bonjour Oiseau-Lyre.
Votre regard posé sur l'humanité et sur le monde est sans complaisance, juste et semble emprunt d'un grand amour.
C'est beau de vous lire.
Merci beaucoup.
Iloamys
Posté le 03/10/2020 à 17:55:52
Bonjour Iloamys

Beau résumé de mon écrit !

Merci à vous !
Oiseau Lyre
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19/04 08:58Sarahg
Ok.
19/04 08:56Plume borgne
J'ai pas dit le contraire
19/04 08:52Sarahg
Non, les destins peuvent être merveilleux.
19/04 08:50Plume borgne
Tout se résume au livre ivre d'une vie de givre
19/04 08:00Sarahg
Remarque, un livre où tout est déjà accompli, ce serait pas mal.
19/04 07:45Sarahg
Ce serait un livre douloureux. Un livre a besoin d'une histoire, de vie.
19/04 06:43Plume borgne
Imagine un livre d'une page dont le titre serait livre dans lequel il n'y aurait que le mot livre en préface en histoire et en résumé
17/04 07:42Sarahg
"C'est pas marqué dans les livres que l'plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c'est de l'amour..."
17/04 07:25Plume borgne
Les décisions sont un fléaux
17/04 06:51Sarahg
Indécis et ancré à la terre du destin.
17/04 05:00Plume borgne
Essaye d'imaginer quelque chose en étant le plus indécis possible
17/04 02:47Sarahg
Imagine qu'il n'y ait jamais de tristesse indicible
16/04 08:28Plume borgne
Imagine qu'on parvienne à tuer l'ennui
15/04 10:58I-ko
imagine qu'il n'y a rien à tuer ou à mourir
15/04 05:16Plume borgne
Pourquoi ne pas imaginer l'imagination ?
14/04 04:41Bleuet_pensif
Si seulement cette imagination était réelle...
14/04 04:31I-ko
imagine tous les gens vivre leur vie en paix
12/04 07:39Ocelia
Imagine les gens vivant pour maintenant, imagine si le paradis était un mensonge. Lennon
11/04 04:10Sarahg
À méditer pour vous en ce jeudi.
11/04 04:09Sarahg
"La folie est un don de Dieu". Jim Fergus

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