Mon cauchemar
Entre relent et désespoir
S'invite à danser la quadrille

Il est brindille
Il se ressent sans qu'on le voit
Cet immortel ne rompra pas.

Il nous emporte
Sans pitié en ouvrant la porte
De notre vie pour la détruire.

Il nous inspire
En louvoyant dans notre corps
Battant nos cœurs jusqu'à la mort.

Cette alchimiste
En ses chansons de bon artiste
S'est nous transmettre le message.

Notre passage
N'est qu'un grain dans les cours du temps
Qui se perd dès les premiers vents.

Il nous présente
Nos conditions insignifiantes
Pour transcender nos vils égos.

Nos longs sanglots
Entre chaos et dépression
Est un summum de réflexion.

Il est blessant
Mais sincère et non arrogant
En dénonçant nos sombres coups.

Remettons-nous
Maintenant en questionnement
Pour parer à ce dur tourment.

Cette souffrance
On l'a cherchée en son essence
Par ce métal obnubilant.

Dès à présent
Nous constatons que s'en passer
De cet or jaune est chose aisée.

Alors stoppons
Nos fautes qui en disent long
Sur l'avenir de notre Terre.

Une prière
Est le don qui semble le plus
Proche du sens qui lui est dû.

Ensemble, joignons
Pour lui offrir notre pardon
Nos mains signant notre soutien.

Ce don païen
Est le cadeau le plus sincère
À conférer à notre mère.

C'est ma grand chose
Mais au vu de nos faits moroses
C'est le moins que l'on puisse faire.

Pour ne refaire
Ces crimes qui n'ont aucun sens
En lui faisant un peu confiance.

À notre sphère
En arrêtant nos folles guerres
Attestant de nos déraisons.

Alors montrons
Enfin un peu d'humanité
Afin de ne la condamner.

Oiseau Lyre.