Elle fut ma fée blanche
Il a été mon coup de foudre
Et les années passent, tremblante
Je n'oublie rien de Zoé et Mahfoud
L'une en robe d'enchanteresse
Dans le tourbillon des automnes
L'un en grand prince, poète
Aux mots d'absinthe qui étonnent
Nous partions vers les champs de pavot
Des sacs de livres dans notre coffre
Et le coeur en friche, ça résonnait beau
Quand j'embrassais M., la main de Z. qui s'offre
Ses beaux cheveux d'ambre voletaient
À la brise si estivale de ce Septembre
Où dans la rivière noire je me suis baignée
Et lui, photographiait ces instantanés tendres
Il m'arrive, désormais abandonnée, de toucher
À la peau de feu de cet homme à jamais parti
Et d'entendre la voix au bout du fil, de Zoé
Comme un fantôme que j'ai aimé, plus qu'une amie
Notre jeunesse a brûlé si aisément
Nous avons bu, ri, volé jusqu'à l'horizon
Mais mon corps ne supporte plus ces absences
Et j'ai comme cent ans désormais en mon fond
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