Pantoum
J'ai l'âme grise et vagabonde
Quand file sous les branches la pluie.
Ici naissent des pensées fécondes
Devant la lumière qui s'enfuit.
Quand file sous les branches la pluie
Soudain les oiseaux se taisent.
Devant la lumière qui s'enfuit,
Flâne dans l'air un profond malaise.
Soudain les oiseaux se taisent
Tandis que je cherche tes yeux.
Flâne dans l'air un profond malaise,
Le soleil même se fait vieux.
Tandis que je cherche tes yeux
Se suivent d'insipides muses.
Le soleil même se fait vieux
Les ombres pleines se diffusent.
Se suivent d'insipides muses
Elles obscurcissent ma vision.
Les ombres pleines se diffusent
Ici-bas tout n'est qu'illusion.
Elles obscurcissent ma vision,
D'atroces géhennes nous séparent.
Ici-bas tout n'est qu'illusion
Et l'existence n'est que hasard.
D'atroces géhennes nous séparent
Je souhaite seulement te trouver
Et l'existence n'est que hasard
On ne saurait seul être entier
Je souhaite seulement te trouver
Parmi tant de spectres sans fard.
On ne saurait seul être entier
Lorsque l'aube n'est qu'un morne soir.
Parmi tant de spectres sans fard
Erre mon visage fatigué.
Lorsque l'aube n'est qu'un morne soir
La vertu même se voit damnée.
Erre mon visage fatigué
Dans d'obscurs limbes de désespoir.
La vertu même se voit damnée
Noyée sous d'épais courants noirs.
Dans d'obscurs limbes de désespoir
Quel sens peut garder la passion?
Noyée sous d'épais courants noirs
La vie entière n'est qu'illusion.
Quel sens peut garder la passion?
Tu t'es enfuie comme l'aronde
La vie entière n'est qu'illusion
J'ai l'âme grise et vagabonde.
![]() |
Écrit par Nocturne
Il est de ces folies plus sensées que la raison...
Catégorie : Triste
Publié le 01/05/2013
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Nocturne au hasard |
Annonces Google |
![]() |
Chapeau bas! Beau travail! Bonne continuation |
Dingo ![]() |