Astre sombre, tu jettes ta noirceur
De ta voix céleste, claire, et lactée.
Toi qui connais l'amertume des heures
Qui, seules, défilent désespérées.
Tes yeux usés par la pénombre
Désirent s'immoler de lumière ;
Quand ne déambulent que des ombres,
Sous d'étroites lueurs solitaires.
Nyctalope maudite, songe au soleil,
Aveuglée par l'absence d'espoir.
Les ténèbres envahissent ton sommeil
Et glissent en silence sur tes soirs.
Quand enfin appelé de tes vœux
Dans tes abysses descendra l'éclat,
Tu regretteras ton souhait pieux,
Asservie par un ignoble prélat.
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Écrit par Nocturne
Il est de ces folies plus sensées que la raison...
Catégorie : Triste
Publié le 27/10/2009
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Commentaires
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Posté le 27/10/2009 à 15:04:45
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Mon coeur bascule, la tristesse de tes mots me hante. Merci J'aime cela... Amitié eternal |
eternal  |
Posté le 27/10/2009 à 18:59:07
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Il faut le lire deux fois mais c'est bien. |
eric  |
Posté le 27/10/2009 à 19:23:55
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j'ai beaucoup de mal à te suivre : qui c'est l'ignoble prélat ,éclaire moi,Nocturne,,,,,,,, |
| flipote |
Posté le 28/10/2009 à 13:49:30
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Merci de m'avoir lu. Pour flipotte, j'ai essayé de faire une correspondance entre l'étoile et une amie qui voit la vie en noir, l'ignoble prélat est une personnification de ce désespoir qui l'empêche de profiter des "jolies choses" qui l'entourent. |
| Nocturne |
Posté le 28/10/2009 à 16:03:14
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J'adore : le rythme est superbe et soutenu. Les 2 premières strophes sont tout simplement géniales. Par contre je ne connais pas "nyclatope" (je sais, je suis inculte) et j'ai juste moins aimé l'image de "l'ignoble prélat". Mais l'ensemble du poème, à la fois sombre et scintillant, est un enchantement. |
| blueberry |
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