Et on aurait voulu écrire, une chanson qui indiffère,
Et les passants, et les envies, de mon éternelle colère,
J'avais perdu le goût de rage, je n'avais plus de muselière,
Je n'étais plus de passage, tu étais tout, et surtout mienne.
Dans mes grands bras, au fond de rapes, de ces soupières qu'ont travaillées,
Dans la sueur de mon Âme,Tu as même su me protéger.
Et moi, j'étais, oui, je le fus, de cet enfant, trop tôt levé,
De cet amateur de jupes, qui n'étais jamais vraiment resté.
Et puis t'es là, c'est plutôt bien, je ne sais pas comment m'y prendre,
Être un Amant, et être sain, dans notre vie, même hors chambre.
J'avais perdu le goût de vivre, pour la fureur de mon passé,
De mes ruelles, de mon ennui, de ces humains qui n'comprenaient...
Que j'avais beau être grand et drôle, que cette vie n'était pas faite,
En troubadour, de mes symptômes, j'ai du écrire, il faut l'admettre.
Et cette vie, à deux commence, tu es en moi, et autrement,
J'en reviens même à l'innocence, de quand j'étais encore enfant.
J'ai peur du mal, que je pourrais, sans le vouloir, te déposer,
Par mon grand cœur au fond de verres,
Ceux du bistrots, qui m'ont noyé.
Et un vrai gosse, ça ferait rire, tous mes copains qui t'ont vu faire,
M'attirer au dedans d'une vie, ou il ne suffit pas que d'la colère.
T'as pu m'sortir, du fond de cour, ou j'écrivais dans cette rue,
Ruelle de Lyon, à mon amour, quand j'écrivais morceaux de nues.
J'ai voulu prendre tout c'qui venait, voulu te happer, et puis t'aimer,
Voulu te prendre, et puis le reste, arrêter de me désaltérer.
Je n'avais plus de lion en cage, et ma colère ne faisait peur,
Plus qu'a ceux là, qui se ramassent, à la cuillère, à la première lueur
Comment m'y prendre avec toi, Je ne sais plus comment faire,
Comment t'aimer, de toute mon Ame, ne pas faire mal, de ma misère.
Je suis quintal tu es moitié, comment pourrais-je m'y prendre,
Par cette carcasse, ne pas briser, la douce nature, de mon aimante...
Et soyons fous, je voudrais vivre, dans cette cour, ou l'on m'connait,
Sous d'autres noms, dans d'autres villes, dans d'autres bras, dans d'autres rêves.
Je voudrais tant quitter cette vie, qui a voulu me trépasser,
Et puis renaitre, d'entre mes rides, celles d'un enfant, bien trop entier.
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans parole,
Te dire des choses, même les mêmes,
Sans de l'emblème, être l'aumône.
Et tu as su me reconstruire, je n'avais plus de muselière,
Et plus de mal à briser ivre, de toute mon éternelle colère.
Et comment faire, et sans mentir, pour arriver, à te donner,
Ce que je demande, simplement vivre, et si tu veux, à tes cotés.
Et mes deux mains qui se cheminent, et sur ton corps, sur ce cahier,
Pétrie d'amour, et d'avenir, pétrie d'histoires à conter.
Un jour peut être je dirais, ma belle histoire à tes sens,
Mais pour l'instant, aimons nous vrai
Fais moi revivre, cette élégance.
Et si dans l'âme je serais toujours, un petit peu bousculé,
Mais dans le rade, je serais court, si tu veux bien m'accompagner...
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amour
Publié le 05/04/2009
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Noctendiurne au hasard |
Annonces Google |
Touchant, profond, presque une mise à nue de sentiments... J'aime beaucoup, peu sont capable de décrire ainsi une vie et un sentiment vrai. Merci |
|
lilipomme |