Appel secours dans le répertoire,
Un numéro que je connais bien,
Pour une femme sortant de ma mémoire,
Dont le nom est amour, au creux de mes mains.
Sms, c'est si cours, Moi j'appelle ça un message,
S'il faut, c'est de nous, Et je prie sans savoir.
Une femme m'a écrit, Un morceau de nuage,
C'est une belle de vie, Pour un joli bout de rage.
Une femme m'a écrite, Y' a trois lignes, rien de mieux,
Quelques verbes adjectifs, Chaque phrase est moins pieuse.
Du moins, je le penses, Je n'ose ouvrir, je rêve,
Serais-je donc charmant ? Serais tu bien réelle ?
Une femme m'a écrit, tant pis, si je l'ose,
Ouvrir et puis lire, ces trois phrases de ta prose.
En majuscules, sur l'écran,
Un "Bonjour, comment vas-tu?"
"Que deviens-tu maintenant?"
"Bises et puis à plus"...
J'en attendais beaucoup mieux,
De mon ancien amour,
J'aurais voulu lui dire que ça me brise le cœur,
De lire ce message, à la syntaxe peureuse,
Et que ces trois petites phrases, furent peut être une erreur.
Je n'aurais pas voulu recevoir le constat,
Que de ces années, tu n'avais pas compris,
Quand tu me parlais, j'étais encore à toi,
Et que de voir ce message, sans amour, est un bris.
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 31/05/2009
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