Mon teint se marbre, mon œil se vitrifie
Ma bouche se sèche, ma respiration s'affaiblie
Lutter lutter lutter, pour ne cesser de respirer
Ne pas se laisser glisser, je ne suis pas encore résigné
Mon Dieu comment ai-je pu tomber si bas
Moi autrefois si vif et aujourd'hui je passe à trépas
Mais malgré la paralysie et la maladie
Je ne compte pas encore quitter la vie
Voici bientôt la fin de ma lente et douloureuse agonie
Et c'est à l'aide de toute sorte de tube que je survie
Je ne peux parler mais je suis bien présent
Et mon esprit, prisonnier de ce corps vous entend
Je sais que ça vous dérange et vous rend malheureux
Mais ne détournez pas vos yeux, j'ai tant besoins d'eux
Lire la compassion et l'amour dans votre regard
Me permettrais d'aborder sereinement le grand départ
Mon état, la lenteur de mon agonie vous a fait fuir
Mais pour l'heure je ne veux pas partir
C'est peut être dur de me voir comme ça
Mais celui qui souffre ici c'est moi
J'ai peur je me sens glisser dans le noir
Je revois mon enfance, mes amis, mes aïeuls
Quelqu'un va-t-il venir avant qu'il ne soit trop tard ?
Je vous en prie, ne me laisser pas mourir tout seul…
Écrit par Nellie Dautonec
Par le pouvoir de la Vérité, j'ai de mon Vivant Vaincu le monde
Catégorie : Triste
Publié le 06/01/2010
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Nellie Dautonec au hasard |
Annonces Google |
Ton poème est très bouleversant et merveilleusement écrit aussi! Bisous affectueux à toi | |
Nymphéa |