Les aiguilles de l'horloge se touchent,
Ainsi les fleurs du jour se couchent,
Pour laisser place aux fleurs de l‘ombre.
Je puis te voir sans encombre,
La bise n'est pas très loin à mon avis.
Le froid envahis peu à peu la vie.
Et les petites fées vont se cacher,
Les feuilles du cerisier se sont détachées.
Au loin perché sur un torii,
Luisant aux plumes blanches comme le riz
J'aperçois un vieux harfang en sanglot,
L'œil mirant orné d'un sombre halo.
Le bruit d'un sabre pleureur fend l'air,
Rompt ce silence assourdissant d'enfer.
A la neige viennent se mêler des taches brunes.
Garde et fourreau scintillent à la pleine Lune.
Une pluie si rouge déferle sur mes mains,
Meurtrier vois j'ai le karma carmin…
Écrit par Neiji
Je suis celui qui pense à ce qu\'il dit avant de dire ce qu\'il pense.
Catégorie : Triste
Publié le 26/12/2005
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