Déception, je navigue sur tes eaux d'amertume
Aucun vent ne souffle sur cette mer de brumes
La tristesse à bord comme seul compagnie
Mon capitaine est sans âme et maudit
Je n'ai même pas la force du mutin
Ne souhaitant que déserter chaque matin
Longue-vue à la main je scrute le néant
Espérant mettre fin à ce calvaire navrant
Dès que j'apercevrais ma retraite
Ce navire je quitterais d'une traite
Aucuns regrets ne feront poids
Sur mon cœur enfin libre, de ce petit roi
Libre de cet emploi...
N.D.A. "mon employeur, quel bêtise pffff..."
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Commentaires
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Posté le 20/02/2020 à 22:54:09
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Dure dure la vie de cet employé qui semble compter les heures interminables sur son lieu de travail...j'aime la comparaison avec le navire et de l'affreux capitaine...on s'y croirait . Bravo Musouka ! |
Yuba  |
Posté le 21/02/2020 à 16:24:28
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un poème fort et sensible à la fois courage:) |
romantique  |
Posté le 21/02/2020 à 17:54:11
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La déception à occuper un emploi qui ne permet pas de s'épanouir, et en plus sous les ordres d'un patron détesté, se lit à chacun de vos mots, et on sent bien que cela vous pèse. C'est vrai qu'un job purement alimentaire, ça peut confiner au néant pour le bien-être personnel. J'espère sincèrement pour vous que cette heure de la retraite n'est pas trop lointaine dans le temps! |
| Matriochka |
Posté le 22/02/2020 à 16:52:44
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Un amer pour embarquer vers de nouveaux rivages, loin du pernicieux personnage qui vous navre. Le travail est une nécessité, un bon cadre est idéal mais l'idéal n'est pas au coin de la rue. Bon courage en attendant, Musouka ! |
| jacou |