Je ne te quitterai pas
Pas aujourd'hui
Sûrement jamais
Utopie, poème niais ?
Non, non, la force transparaît
Je rassure l'homme
Qui se tient debout
Depuis si longtemps
Parmi les heureux passants
Aux yeux béants
Qui peuvent clore leur pensée
Dans leur peur, se freiner
De découvrir ce qui est vertueux
À l'intérieur de ces beaux yeux bleus
En plongeant je me suis retrouvée
Caressée, enjolivée, chatouillée,
Par le grand coeur qui parfois pleure
Devant le malheur comme le bonheur
Qui referme son aorte
Se bâtit des murs
Quand la chaire se sent seule
Lorsque l'amour devient aventure
Je te l'ai demandé dans la paume
Ta main se recouvre de mon baume
S'il te plaît, certaines péripéties
Fragilisent autant qu'elles édifient
Les émotions dont j'ai peine à croire
Qu'elles se manifestent... éperdues
Me sentir perdue au milieu d'un silence
C'est comme suivre un chemin de malchance
Où les racines deviennent immenses
Que pour passer par-dessus
Il nous faut couper droit devant
Je ne te quitterai pas
Tu pourras pleurer sur mon épaule
Dans tes prochaines années
Tu pourras me faire rire
La sincérité dans mon sourire
Tu pourras relaxer ton coeur
Car je t'aime, oh oui, je t'aime
Tu ne pourras plus douter de moi
Je suis une amie fidèle
Une amoureuse qui comprend bien
Bien que maladroite et désorientée
Sa passion s'offre à perpétuité
Certaines péripéties
Ne s'oublient jamais
Certaines péripéties
Nous rendent plus vrais.