Peut-être n'était-ce qu'un jeu
blasé d'être la perfection,
ou encore une malédiction
d'un être fidèlement jaloux,
ou simplement une punition
d'avoir succombé à l'interdit,
notre âme fut désunie
et jetée sur cette terre.
Dans l'ignorance d'être incomplet
nous avons survécu, insouciant,
errant de compagnie en escorte
et dans cette rencontre inattendue
mon âme a résonné, ce chant primordial,
cherchant l'écho de sa voix dans la tienne
voilà que je réalisais qui nous étions,
je souffrais désormais d'être seul.
J'ai marché le destin du schizophrène
à sourire, fleurir et briller
pour que tu me reconnaisses enfin.
Tu portais d'honneur, des chaînes
et muette, tu restais silencieuse,
gardant sourdement ce chant
pour ton engagement, ta parole, ta promesse
pour ne pas que je défie l'univers.
Chaque jour, chaque heure, chaque instant
tu souffrais aussi d'être seul
tu souffrais aussi de rester muette
tu te mourais d'entendre notre chant
et nous marchions main dans la main
les fers à tes poignets
je me demande parfois le soir
si le destin ne s'en était mêlé
à quel moment je serais mort
de l'univers que j'aurais défié
Je suis désormais une aria
et nous chantons pour ceux qui se recherche.
Éric
Écrit par Mondes & Merveilles
Tell me my friend, qui est le chef ici? Et qu'il se lève! Et le soleil se leva… Les yankees, Richard desjardins.
Catégorie : Amour
Publié le 28/06/2011
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