Je ne savais pas que je vivais mon dernier jour de plénitude
C'était un matin neuf de plein automne un peu froid
Et je riais je me croyais aimée en ma solitude.
Des étoiles dansaient en mon corps en émoi
Je ne savais pas que je vivais mes dernières heures de plaisir
En cette soirée rousse et mouillée aux senteurs automnales
Et je recevais comme mannes dans l'ivresse du désir
Les révérences du soleil autant de caresses vespérales
Je ne savais pas que je vivais mes dernières minutes de bonheur
Dans les bras vigoureux d'un présent aux senteurs envoûtantes
Et je ployais d'allégresse au rythme affolé de mon cœur
C'était si intense si violent si dense des saveurs si déroutantes
Et quand il me dit que j'étais belle même si jamais je ne le crus
Je décrochais la lune et tous les astres au-dessus des nuages
J'étais si heureuse que je volais je volais sur le bitume de la rue
Et Je ne savais pas que je vivais les derniers instants de mon âge
Écrit par Moi80
Aimer la vie à en devenir fou est une super façon d'être heureux!
Catégorie : Amour
Publié le 23/06/2022
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ce sont toujours les derniers avant la suite | |
marinelise |
Absolument ! On croit toujours finir pour toujours ! Et puis ça revient ! | |
Moi80 |
Bonsoir Moi80, Profond, touchant .. Parfum particulier que ces Vers .. Il faut tant profiter des Choses .. BRAVO .. !! LyS .. |
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Lys-Clea |