Ma belle Madouna,
mes mots semblent impuissants...
Quels effets de style pourrais-je trouver dans ma manche pour contrecarrer l'illusoire illusion d'être en mesure de traduire les sentiments qui m'animent ?

Par contrepoint, cela m'encourage à poser un silence...

Mais, en écho, les accélérations de mon moteur de vie,
à qui l'on octroie la capacité à contenir les inclinations contradictoires de l'amour...
Qui dispose d'un panel de déclinaisons synonymes telles la sensibilité, l'affection, l'émotion...
Accélérations qui nflent les passions dont les effets signent des blessures à cicatrice-éclair, qui s'ouvrent & se referment à contre volonté & à jamais...

Mon cœur donc, et ses embardées déluriques, me convie à me laisser bercer par les chants sirupeux de Sirènes lancinantes & lascives ; ces porte-voix des passions dévorantes de l'Amour !

_ Ma Douna, mon amante _

J'aime cet émoi, même si j'ai peur qu'il me transperce d'une flèche portée par le Zéphir, décochée de l'yole galante empirique & insubmersible par ces amazones aux écailles mirobolantes.

À l'image de cette embarcation emblématique, qui porte ostensiblement les sensations sensitives & sensibles, on expérimente en essayant de comprendre, pauvres ères, l'âme même du désir. Par des jeux graciles, tactiles... Mais, du bout des doigts, c'est l'esprit qui chavire !

Foin du sexe et des sueurs lancinantes... Il naît au plus profond de moi, une ivresse tempérée des Alcools, propulsée par les exhalaisons magiques du marivaudage. Une communication intemporelle & télépathique qui me pousse à m'immiscer dans ton espace-temps, et, par modestie amoureuse, prendre l'univers à témoin :

Nadou, Ma Douna, Ma Belle Madouna, mon amour…
je t'embrasse fort, et doucement,
au creux de tes envies

A.D