1. Elle, passant devant lui pendant des années,
Lui souriant pendant des années,
Lui invitant dans sa vie pendant des années,
Alors que lui était là,
Devant elle les yeux fermés,
Aveugle de cette proposition majestueuse.
Il perdit sans le savoir ce qu'il avait gagné.

2. Sa récompense ultime lui passa devant son nez,
Sans qu'il s'en aperçoive.

3. Voilà ce qui arrive à celui qui,
Comme cet homme,
Reste les yeux fermés devant l'appel :
Il sort vaincu de la bataille qu'il a remportée.

4. Ainsi, cet homme osa dire à son cœur :
« Tu ne m'a jamais aimé,
Tu ne m'as jamais rien donné de beau !
Comment pourrais-je encore avoir Foi en toi ? »
Et son cœur lui répondit :
« Je t'ai offert le monde,
Mais toi tu es resté les yeux fermés
Devant Mon présent.
La faute te revient,
Car tu es le seul responsable de tes choix.
Je t'avais donné la plus belle compagnie
Et tu la refuser en restant aveugle,
Alors que d'un simple geste
Tu aurais pu percevoir Mon miracle.
Je t'ai porté devant elle des milliers de fois,
Et toi, des milliers de fois,
Tu as nié Mon cadeau.
Le véritable coupable n'est pas celui qui reçoit,
Mais celui qui n'arrive pas à donner.
J'avais tant de fois ouvert Mes mains pour toi,
Mais toi, tu as tant de fois repoussé Mon Amour.
Mais il n'est pas encore trop tard,
Car, Moi, je t'aime encore.
Ouvre donc tes yeux.
Il est temps pour toi que tu Vois Mon Soupir ! »